La caféiculture au Rwanda date du début du siècle dernier, lorsque les colons belges l’importèrent sur ces terres hautes, fertiles et volcaniques, parfaites pour les caféiers. Le climat ainsi que les reliefs élevés (de 1 500 mètres à 2 000 mètres en moyenne) ont permis le développement de café de spécialité majoritairement, et d’arabica presqu’exclusivement.
Les agriculteurs de café rwandais, parallèlement à leurs cultures vivrières possèdent tous quelques caféiers. Bien que motivés et volontaires à l’idée de produire du bon café, l’accès à la connaissance des méthodes de caféiculture, de production, d’entretien des parcelles n’est pas évidente. Notamment car la production de café a longtemps été perçue comme secondaire par le gouvernement rwandais, en termes d’activité économique et de sources de revenus. Ce n’est qu’aux alentours des années 2000 que le gouvernement perçoit plus concrètement le potentiel économique de la culture du café. Il soutient alors la création de nouvelles stations de lavage et leur fournit des intrants (engrais, pesticides) afin de garantir un certain niveau de récolte.